Biographie, essai, roman, discours d'entreprise, prise de parole politique : on recherche, à bon doit, une parole puissante, une langue qui sonne juste. Lorsque le temps manque ou lorsque l'on manque d'assurance, le prête-plume se présente en recours de choix. En réalité, les contours de ses missions sont aussi ceux de la communication. Une difficulté : comment trouver son prête-plume ? Comment s'assurer d'avoir affaire au bon professionnel alors que ce métier a quelque chose de... spectral ?
Comment trouver un prête-plume ?
Sommaire :
1 - Qu'est-ce qu'un prête-plume ?
2 - Focus sur la rédaction d'un livre
3 - Focus sur la rédaction de discours
4 - Conseils pour réussir son discours
5 - Trouver son prête-plume (discours et biographie)
6 - Comment j'appréhende le ghostwriting (discours et essai)
Qu'est-ce qu'un prête-plume ?
Un artisan discret. Le dépositaire des mots de l’autre. Il ne s'agit pas seulement de rédiger pour l'autre, mais tracer une voix pour ses idées, ses émotions, et sous une forme valorisante. Être prête-plume, c’est saisir l’authenticité d’un discours et s’imprégner d'une personnalité. C’est un travail d’écoute, de subtilité, presque d’alchimie, où chaque tournure, chaque mot pèse.
Dans l'univers feutré de la communication écrite, le prête-plume est un passeur, un complice de l’identité. Il accompagne chefs d’entreprise, personnalités ou anonymes dans leur quête d’expression, leur offrant le prestige d’une parole élégante. Il répond à un besoin intime de se dire, mais avec l’assurance d’une plume aguerrie, capable de traduire avec précision les nuances de chaque intention. Détaché de toute reconnaissance, le prête-plume laisse sa trace dans les textes que d’autres signent.
Cependant, ses fonctions débordent l'ouvrage ou la prise de parole publique. Qu'il s'agisse du courrier que l'on voudrait persuasif, de la demande de subvention, du communiqué de presse probant, d'une newsletter, d'un billet de blog recherché, etc. : il y a là toutes sortes de missions qu'un rédacteur habile peut assurer… dans l'ombre.
Focus sur la rédaction d'un livre
Rédiger un livre est un parcours délicat, souvent introspectif, qui exige patience et rigueur. À travers chaque page, il ne s'agit pas seulement de narrer une histoire ou d’exposer un savoir, mais d’offrir au lecteur une immersion, un parcours pensé pour capter et retenir. La rédaction d’un livre pour autrui requiert donc bien plus que de simples talents de rédacteur ; elle appelle une véritable compréhension de l’univers de l’auteur, sa sensibilité, ses intentions, son style.
Il s’agit aussi de considérer toute la dimension méthodologique de l’exercice :
Comment structurer son livre ?
Quel est le degré de technicité souhaitable ?
Comment équilibrer informations, narration, exemples et/ou anecdotes pour rendre le contenu vivant ?
Comment insuffler un rythme ?
Quelle voix narrative adopter ?
Le prête-plume doit se fondre dans l'ombre, mais après avoir guidé, structuré et magnifié les idées. C'est, avant tout, un compagnon de route, de l'élaboration du projet jusqu'à cet excitant point final. Tout au long de sa mission, il lui faut orchestrer un équilibre délicat entre fidélité et amélioration du texte. L’objectif ? Créer une œuvre qui ne trahit jamais son origine, tout en atteignant un haut niveau de clarté, d’émotion et d'impact. Il ne s'agit pas d'écrire pour écrire.
Il s'agit de proposer un beau livre au lectorat.
Focus sur la rédaction de discours
En réalité, derrière les 5, 10 ou 20 minutes que durera la prise de parole, plusieurs heures de préparation sont nécessaires.
Celui qui va s’exprimer est traversé de questions. Parfois d’inquiétudes. Quel que soit le degré de familiarité qu’il entretient avec l’exercice, il ne saurait passer outre ces interrogations :
Comment structurer mon discours ?
Comment l’introduire et le conclure ?
Quelles illustrations renforceront l’allocution ?
Comment personnaliser ce discours afin de toucher un auditoire singulier ?
Et lorsqu’il s’agit d’un exercice nouveau, bien d’autres points se présentent à l’esprit :
Quelles sont les règles de base pour écrire un discours ?
Comment faire en sorte qu’il soit convaincant ?
Y a-t-il des pièges et des erreurs qu’il faut à tout prix éviter ?
Conseils pour réussir son discours
Il y a des trucs, des conseils, des astuces, ou tout ce que l’on voudra encore, mais il n’y a pas de règles. Pour le dire différemment, s’il est assez aisé d’identifier les critères du mauvais discours, on peine davantage à relever ceux qui font le succès. La bonne prise de parole est toujours circonstanciée, toujours liée à son énonciateur. Elle sonne juste parce qu'elle est unique.
Le mauvais discours, quant à lui, donne le sentiment du vide. Il ne s’est rien passé. Des mots ont été prononcés, par milliers, mais rien n’a été dit. Dans le meilleur des cas, l’auditeur s’ennuie. Dans le pire, il s’agace. Dans le meilleur des cas, l’orateur ne perçoit pas l’effet qu’il suscite. Dans le pire, il en prend conscience et perd ses moyens. En somme, avant même de chercher à plaire, il est bon de se garder des manières qui déplaisent.
Parmi elles, le trop grand nombre de détails, ou ces informations intelligibles à l’écrit, mais difficilement assimilable sans support visuel. On se gardera donc d'énumérer trop de chiffres, on partira toujours du principe que les informations peuvent s’annuler les unes les autres lorsque leur voisinage est mal orchestré.
Dans un même ordre d’idées, il faudra rédiger un discours sans manquer de l’oraliser au fur et à mesure. Une phrase trop longue, ou mal ponctuée, risque fort de complexifier à la fois la lecture et l’écoute. Une prise de parole est d’abord une affaire de rythmes. On veillera donc à les faire varier (phrase longue/phrase courtes), de sorte que le dynamisme soit immédiatement perceptible.
S’il y a des figures imposées (des données chiffrées, des éléments de langage, des citations, des remerciements, etc.), on s’efforcera de les disperser. L’attention de votre auditoire est un état fragile…
Trouver son prête-plume
Il va de soi que votre prête-plume doit être une personne de confiance. Vous allez lui livrer une foule d’informations, souvent intimes, parfois sensibles. Par conséquent, il est bon de s’en remettre à un professionnel qui vit la discrétion comme l’un des fondements de son activité.
Puisque vous prononcerez ou que vous signerez le texte qu’il vous livrera, il importe que vous vous sentiez en accord avec son style, avec ses rythmes, que vous puissiez les faire vôtres. Que vous souhaitiez une création originale ou une reformulation de texte, il n’est pas inutile de lui demander une page test. Vous aurez ainsi une visibilité sur ce qui sera proposé et votre ghostwriter avancera en confiance. C’est, en tout cas, la règle chez Atmosphères-T.
Le cas du discours
Assurez-vous aussi de pouvoir lui faire reprendre le texte autant de fois que nécessaire. Vous trouver avec, sous les yeux, un discours ou une lettre qui ne vous conviennent qu’à moitié est très inconfortable. Le discours est convaincant, percutant, lorsque l'orateur peut le porter avec aisance. L'exercice oratoire réussi ne se réduit pas à une suite de mots, c'est aussi une prise parole qui capte l'attention parce qu'une voix singulière est à l'œuvre. Ce n’est pas un texte que vous avez commandé, c’est votre texte. Vous devez pouvoir l’assumer devant votre auditoire ou votre lectorat.
Je m'occupe de la rhétorique, de l'éloquence, de la structuration du propos, de l'organisation des effets, de la personnalisation, du jeu avec les circonstances, etc. Je prends en charge tout ce qui relève de la préparation du discours, mais charge à vous de le faire vivre ensuite. Il en va de même pour toute forme de texte, y compris s'il a vocation à être lu. La force du propos repose aussi votre personnalité et sur la nature de vos fonctions.
Naturellement, mais cela va sans dire, mes prestations supposent une discrétion et, plus précisément, l'abandon de tout droit d'auteur une fois le texte livré (je signe, avec plaisir, un accord de confidentialité et de non-divulgation).
Le cas du livre (exemple de l'autobiographie)
On se figure mal tout ce qui se joue symboliquement dans la délégation d'une écriture personnelle. Confier la rédaction de sa biographie, ce n'est pas seulement « faire écrire un livre » ou charger autrui de retranscrire une histoire. Puisque vous avez décidé de laisser une trace, il importe qu'elle soit vôtre, qu'elle vous ressemble. Les récits biographiques sont des réalités délicates. Ils appellent une écriture créative, toujours, ne serait-ce que pour trouver la juste structuration, le rythme adéquat, la hiérarchie des informations, leurs traitements respectifs, etc. Là est l'art. Il s'agira en même temps de respecter ce que porte votre mémoire. Là est la méthode.
En ce sens, aucune procédure rigide ne saurait convenir. Concrètement, mille manières sont possibles. Rendez-vous hebdomadaire (physique ou en visioconférence), échanges d'audios WhatsApp, correspondance, réécritures de brouillons, chaque collaboration est aussi une organisation nouvelle.
À travers mes 10 années d'enseignement, j'ai été amené à saisir - puis expliquer - une invraisemblable quantité de postures conceptuelles, morales et idéologiques. Le professeur de philosophie est un caméléon intellectuel, il sait que la valeur d'une idée réside davantage dans sa force de persuasion (son positionnement à l'égard de la tradition, ses singularités linguistiques, ses audaces formelles), que dans la vérité qu'elle prétend porter. Le discours politique comme le discours d'entreprise gagnent à considérer un tel positionnement.
Comment j'appréhende le ghostwriting
Il y a quelque chose du mercenaire dans cette mise à disposition de tous. Cela, néanmoins, ne va pas sans une forme d'engagement dont il faut dire un mot ici.
L'affrontement des idées est aussi une représentation et l'arène politique veut ses oppositions franches, parfois rugueuses, mais d'où le plaisir de la langue n'est pas exclu. Intensifier les effets percussifs, consolider les argumentaires, fluidifier le propos ; autant de pratiques qui valent finalement participation citoyenne.
C'est que la politique est aussi affaire d'émotion. Ce qui vibre dans l'adhésion est sensible à l'image, aux rythmes et aux sonorités. Le cœur de l'auditoire a ses raisons qu'une plume ne saurait méconnaître... Il en va de même pour le dirigeant qui, en capitaine inspiré, gagne à donner de la visibilité à sa stratégie d'entreprise pour susciter l'ardeur et les enthousiasmes.
Vous avez un projet et des convictions, j'ai les trames, les mots et les manières.
Le cas du discours (exemple politique)
Le cas du livre (exemple de l'essai)
Il est vrai que les pratiques d'écritures varient en fonction des thématiques. Il est vrai aussi qu'une même plume ne saurait prendre en charge tous les types d'essais, de guides ou de livres blancs (cf. les idées reçues sur le métier de prête-plume). Cependant, l'essentiel n'est pas ici. Lorsque le contenu du manuscrit exprime une expertise, le ghostwriter est généralement convoqué sur les plans pédagogiques et stylistiques. En fait, si un minimum de culture est nécessaire, le spécialiste ne sera pas forcément la meilleure plume pour votre projet.
Par ailleurs, vous désirez vraisemblablement un contenu unique. Peut-être alors sera-t-il bon de ne pas céder au charme rassurant des figures imposées... Outre la compréhension de vos enjeux propres, il faudra sans doute aussi compter sur un sens de la narration, sur la capacité à séduire les maisons d'édition, etc. En fait, toutes sortes de techniques de rédaction qui donneront à vos thèses la forme percutante.
Vous avez une expertise, j'ai de l'expérience.